Monolithe Noir (live band)

Même si son nom inspire des accents méditerranéens, c'est bien du Finistère qu'Antoine Pasqualini est originaire. Il prend très tôt contact avec la musique de manière autodidacte, d'abord en tant que percussionniste, mais ne se limite pas à l'outil technique et s'approche peu à peu de l'aspect mélodique à travers la guitare. Sa voix donne naissance au projet Arch Woodmann dont il est l'instigateur. Voguant entre pop et rock, il ne cache pas pour autant l'influence du post-rock, genre qui nourrira ses premiers projets musicaux. Côtoyer la fin de la terre jusqu'au début de l'âge adulte le pousse à explorer de nouveaux horizons, d'abord en traversant la France puis en passant ses frontières avoisinantes pour s'installer là où il réside désormais, au coeur de l'Europe.

Trois EP's et trois albums plus tard, Arch Woodmann perd peu à peu de son ardeur juvénile et c'est devant un live d'Andy Stott que la rencontre avec la musique électronique devient pressante. Plus de matière, plus de sensualité, l'analogique devient désormais son principal allié et l'ouvre à des quantités de possibilités qui lui étaient jusqu'alors inconnues. La figure du monolithe noir de 2001 l'Odyssée de l'espace incarne pleinement ce changement d'identité ; la transition inéluctable entre deux univers musicaux, entre deux approches de la musicalité à la fois éloignées et pourtant bien complémentaires. La référence cinématographique n'est pas due au hasard, le musicien nourrit depuis longtemps une attraction pour le septième art. Cela l'amènera tout naturellement à accompagner ses lives d'images d'archives en noir et blanc, entre bizarrerie et poésie, apportant à son travail une véritable approche trans-disciplinaire.