Hypno

Biographie

Rock psyché

Le logo en rapport avec la série :
l'homme se retrouve enfermé dans un village sans nom, contrôlé par une puissance inconnue dirigée par un numéro 2 changeant à chaque épisode. L'homme, devenu numéro 6, croise des villageois qui peuvent être soit des personnes enfermées comme lui, soit des gardiens se faisant passer pour des prisonniers. La série se distingue des autres par la répétition des échecs des tentatives de fuite ou d'interrogatoires. Le temps long représenté dans la série est une non-progression, une répétition infinie d'échecs visant à modifier la personnalité du prisonnier. La forme de la série, bien qu'à la limite de la répétition, est parfaitement en adéquation avec le propos d'enfermement et de résistance. Elle met en scène la dimension tragique de l'existence contemporaine où l'individu est intégré dans un système auquel il n'a plus l'initiative de l'action, où la seule existence de la liberté est celle d'une résistance dont le succès serait la neutralisation temporaire des effets aliénants.

HYPno :
De manière métaphorique, on comprend que le temps long, la progression, est en réalité une non progression, qui vise à représenter une répétition infinie d'échecs : aucune résolution n'étant fournie, ceux qui étaient focalisés sur la dimension progressive du parcours de vie n'y voyait pas une fin.

Le temps du signifiant est donc, selon moi, parfaitement en adéquation avec le propos, qui est celui de l'enferment : c'est-à -dire d'une mise à l'écart, d'un temps long où le but est la modification de la personnalité du prisonnier que nous sommes. Ce faisant, la forme, certes à la limite de sa perversion et de la retombée dans la simple répétition, se révèle la forme parfaite pour dire ce temps qui doit être vécu comme une répétition du vide, qui tend à l'infini, et qui s'accompagne souvent d'une confusion mentale croissante.

elle tend à réduire à néant la progression, à s'installer dans une répétition qui est celle de la résistance, tout en affaiblissant le suspense pour lui opposer le sentiment d'une résignation croissante devant l'insatisfaction des pulsions essentielles du spectateur / prisonnier. Ce faisant, elle se présente comme une mise en scène particulièrement réussie de la dimension tragique de l'existence contemporaine et que l'on peut interpréter de bien des façons différentes (politique, spirituelle, psychologique). Celle d'un individu toujours intégré à un système au sein duquel il n'a plus même l'initiative de l'action, et où le seul mode d'existence de la liberté soit celui d'une résistance dont le seul succès serait non pas la fin du système, mais la neutralisation temporaire de ses effets aliénants.
  • Rock
  • Psychedelic
  • Liège

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Retrouvez ici les plateformes sur lesquelles l'artiste est présent·e

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l'homme se retrouve enfermé dans un village sans nom, contrôlé par une puissance inconnue dirigée par un numéro 2 changeant à chaque épisode. L'homme, devenu numéro 6, croise des villageois qui peuvent être soit des personnes enfermées comme lui, soit des gardiens se faisant passer pour des prisonniers. La série se distingue des autres par la répétition des échecs des tentatives de fuite ou d'interrogatoires. Le temps long représenté dans la série est une non-progression, une répétition infinie d'échecs visant à modifier la personnalité du prisonnier. La forme de la série, bien qu'à la limite de la répétition, est parfaitement en adéquation avec le propos d'enfermement et de résistance. Elle met en scène la dimension tragique de l'existence contemporaine où l'individu est intégré dans un système auquel il n'a plus l'initiative de l'action, où la seule existence de la liberté est celle d'une résistance dont le succès serait la neutralisation temporaire des effets aliénants.

HYPno :
De manière métaphorique, on comprend que le temps long, la progression, est en réalité une non progression, qui vise à représenter une répétition infinie d'échecs : aucune résolution n'étant fournie, ceux qui étaient focalisés sur la dimension progressive du parcours de vie n'y voyait pas une fin.

Le temps du signifiant est donc, selon moi, parfaitement en adéquation avec le propos, qui est celui de l'enferment : c'est-à -dire d'une mise à l'écart, d'un temps long où le but est la modification de la personnalité du prisonnier que nous sommes. Ce faisant, la forme, certes à la limite de sa perversion et de la retombée dans la simple répétition, se révèle la forme parfaite pour dire ce temps qui doit être vécu comme une répétition du vide, qui tend à l'infini, et qui s'accompagne souvent d'une confusion mentale croissante.

elle tend à réduire à néant la progression, à s'installer dans une répétition qui est celle de la résistance, tout en affaiblissant le suspense pour lui opposer le sentiment d'une résignation croissante devant l'insatisfaction des pulsions essentielles du spectateur / prisonnier. Ce faisant, elle se présente comme une mise en scène particulièrement réussie de la dimension tragique de l'existence contemporaine et que l'on peut interpréter de bien des façons différentes (politique, spirituelle, psychologique). Celle d'un individu toujours intégré à un système au sein duquel il n'a plus même l'initiative de l'action, et où le seul mode d'existence de la liberté soit celui d'une résistance dont le seul succès serait non pas la fin du système, mais la neutralisation temporaire de ses effets aliénants.
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