Cyanova

Je suis née le 26 septembre 1999 dans la ville française de Reims. Pourtant, je n'ai pas eu le loisir de la découvrir en profondeur, puisque six mois après ma naissance, mes parents et moi avons déménagé à Forlà¬, en Italie. C'est là que j'ai appris à parler: je parlais l'italien à l'école et le français à la maison. Puis, lorsque j'ai eu quatre ans, mes parents, ma sœur et moi avons de nouveau déménagé, en Catalogne, cette fois. Je parlais donc le Catalan couramment, et je le parle encore correctement aujourd'hui. Le fait d'être bilingue et d'entendre des sonorités variées étant enfant m'a aidé à façonner mon oreille musicale et m'a encouragée à chanter dès mon plus jeune âge.



Trois ans après, nous avons encore changé de pays, pour retourner dans mon pays natal, la France. C'est à cette époque que j'ai commencé la clarinette. J'en ai joué durant neuf ans.

 Enfin, deux ans plus tard, en 2008, nous avons fini par nous installer à Bruxelles, patchwork de nationalités, de couleurs et de sonorités. C'est là que j'ai développé ma personnalité et ma passion pour la musique. J'ai continué de jouer de la clarinette à l'académie de musique, mais j'ai également commencé la guitare et le piano en tant qu'autodidacte.



En 2013, j'ai eu mon premier rôle sur scène, dans la comédie musicale Matilda, montée dans mon école secondaire. C'était une expérience artistique et humaine incroyable. Pouvoir chanter sur scène, devant un public! C'est un sentiment incomparable. Les quatre années qui ont suivi, j'ai eu trois autres rôles dans des comédies musicales, parmi lesquelles Mary Poppins et La Mélodie du Bonheur. C'étaient mes premières vraies expériences de chant: elles m'ont permis de faire des progrès fulgurants non seulement dans l'aspect technique mais aussi dans la manière de transmettre des émotions par ma voix. 



Durant l'été 2016, j'ai rencontré Tristan Faulkner, qui m'a initiée à la composition et à l'enregistrement studio. Il est pour ainsi dire mon mentor. C'est lui qui m'a encouragée à écrire et composer. 



Au jour d'aujourd'hui, cela fait un an que j'enregistre mes créations et j'aimerais en faire mon métier: partager des émotions et de la musique, c'est ce qui me fait vibrer



Durant l'été 2016, j'ai rencontré mon ami et camarade musicien Tristan Faulkner, qui m'a montré toutes les facettes de son métier d'auteur-compositeur-interprète, de l'écriture à l'enregistrement en passant par la composition, j'étais subjuguée devant tant de passion et de détermination. Une semaine plus tard, un projet avait germé dans mon esprit: je voulais écrire, composer et interpréter mes propres chansons, moi aussi. Je voulais y mettre toutes mes émotions et les transmettre grâce à ma musique et mes textes. Un projet ambitieux s'il en est, mais j'étais déterminée. 



J'ai alors commencé à écrire: la vie, l'amour, la peur, l'amitié, la désillusion... ce ne sont pas les sujets qui manquent. 

Un an plus tard, j'avais écrit et composé une dizaine de chansons et j'avais enfin assez d'argent pour m'acheter un peu de matériel pour enregistrer tout cela. Je pouvais commencer à partager mes créations, et donc mes émotions. J'ai choisi le nom de Cyanova, qui vient de deux mots différents: d'un côté, le cyan, le mélange du bleu et du jaune les plus purs, le chaud et le froid, la joie et la tristesse, le jour et la nuit pour transmettre la pureté et l'authenticité des émotions brutes; de l'autre, Nova, hommage à l'artiste PV Nova, qui m'a inspiré cette démarche d'honnêteté et d'authenticité dans la musique, et bien plus encore.


Aujourd'hui, encore un an plus tard, à l'heure de décider de mon avenir, je sais que je veux en faire mon métier. Je veux créer et produire de la musique, non seulement pour moi, mais aussi pour les autres: être chanteuse et productrice, c'est mon rêve. C'est ce qui fait battre mon cœur et fourmiller mon cerveau, c'est ce que je veux être. Et encore plus, c'est CE que je veux être.