Badi Ndeka
Biographie
Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours vécu dans l'Article XV cette expression Congolaise qui résume la débrouille quotidienne dans laquelle vivent les ex-Zaïrois, les anciens et nouveaux Congolais et ceux comme dans mon cas, de la diaspora.
J'ai deux souvenirs d'enfance. Le premier remonte à notre aménagement dans une chambre à Woluwe Saint-Pierre, mon père, ma mère enceinte, ma grande sœur et moi. Le deuxième : un matin, la police nous remet un ordre de quitter le territoire. Mes parents sont absents. Ma sœur et moi recevons le document et gérons seuls une situation qui nous dépasse. Cet événement allait influencer le reste de ma vie. Il est au cœur d'un court-métrage que j'ai réalisé en marge de l'album : « La Lettre ». En travaillant sur ce film, j'ai replongé dans une période enfouie dans ma mémoire et qui sert de trame de fond au disque.
Matonge c'était l'Européen qui découvrait L'Afrique, Article XV c'est l'Africain qui découvre l'Europe.
Bruxelles 22 aout 1977, mon père arrive en Belgique et n'en repartira pas. Sa première nuit, il la passe à la belle étoile, personne n'étant là pour l'accueillir. Ma mère et ma sœur le rejoindront quelques mois plus tard à Schaerbeek qu'il surnomme Selembao (nom d'un quartier défavorisé de Kinshasa).
Papa was King of the Congo; Mama's looking for the mbongo (argent en Lingala)
Je suis née le 7 janvier 1981. Mon père travaille à l'ambassade du Kenya et suit des cours de droit en même temps. Ma mère fait des ménages. En 1987, mon père est frappé d'un AVC et perd son emploi. Lui qui bénéficiait d'une carte diplomatique, il perd simultanément ses papiers et ceux de la famille. Nous devenons « illégaux ».
C'est ici que débute l'Article XV. On vit grâce à l'aide sociale et le travail au noir de ma mère. Mon père se bat de bureau en bureau pour qu'on puisse rester en Belgique ; il y arrivera en y laissant sa santé, ses rêves et en s'accrochant à l'alcool.
A travers ce projet, j'ai voulu donner ma définition de l'Article XV sur base de mon histoire personnelle .
J'ai deux souvenirs d'enfance. Le premier remonte à notre aménagement dans une chambre à Woluwe Saint-Pierre, mon père, ma mère enceinte, ma grande sœur et moi. Le deuxième : un matin, la police nous remet un ordre de quitter le territoire. Mes parents sont absents. Ma sœur et moi recevons le document et gérons seuls une situation qui nous dépasse. Cet événement allait influencer le reste de ma vie. Il est au cœur d'un court-métrage que j'ai réalisé en marge de l'album : « La Lettre ». En travaillant sur ce film, j'ai replongé dans une période enfouie dans ma mémoire et qui sert de trame de fond au disque.
Matonge c'était l'Européen qui découvrait L'Afrique, Article XV c'est l'Africain qui découvre l'Europe.
Bruxelles 22 aout 1977, mon père arrive en Belgique et n'en repartira pas. Sa première nuit, il la passe à la belle étoile, personne n'étant là pour l'accueillir. Ma mère et ma sœur le rejoindront quelques mois plus tard à Schaerbeek qu'il surnomme Selembao (nom d'un quartier défavorisé de Kinshasa).
Papa was King of the Congo; Mama's looking for the mbongo (argent en Lingala)
Je suis née le 7 janvier 1981. Mon père travaille à l'ambassade du Kenya et suit des cours de droit en même temps. Ma mère fait des ménages. En 1987, mon père est frappé d'un AVC et perd son emploi. Lui qui bénéficiait d'une carte diplomatique, il perd simultanément ses papiers et ceux de la famille. Nous devenons « illégaux ».
C'est ici que débute l'Article XV. On vit grâce à l'aide sociale et le travail au noir de ma mère. Mon père se bat de bureau en bureau pour qu'on puisse rester en Belgique ; il y arrivera en y laissant sa santé, ses rêves et en s'accrochant à l'alcool.
A travers ce projet, j'ai voulu donner ma définition de l'Article XV sur base de mon histoire personnelle .
alix (a) dahm
Biographie
Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours vécu dans l'Article XV cette expression Congolaise qui résume la débrouille quotidienne dans laquelle vivent les ex-Zaïrois, les anciens et nouveaux Congolais et ceux comme dans mon cas, de la diaspora.
J'ai deux souvenirs d'enfance. Le premier remonte à notre aménagement dans une chambre à Woluwe Saint-Pierre, mon père, ma mère enceinte, ma grande sœur et moi. Le deuxième : un matin, la police nous remet un ordre de quitter le territoire. Mes parents sont absents. Ma sœur et moi recevons le document et gérons seuls une situation qui nous dépasse. Cet événement allait influencer le reste de ma vie. Il est au cœur d'un court-métrage que j'ai réalisé en marge de l'album : « La Lettre ». En travaillant sur ce film, j'ai replongé dans une période enfouie dans ma mémoire et qui sert de trame de fond au disque.
Matonge c'était l'Européen qui découvrait L'Afrique, Article XV c'est l'Africain qui découvre l'Europe.
Bruxelles 22 aout 1977, mon père arrive en Belgique et n'en repartira pas. Sa première nuit, il la passe à la belle étoile, personne n'étant là pour l'accueillir. Ma mère et ma sœur le rejoindront quelques mois plus tard à Schaerbeek qu'il surnomme Selembao (nom d'un quartier défavorisé de Kinshasa).
Papa was King of the Congo; Mama's looking for the mbongo (argent en Lingala)
Je suis née le 7 janvier 1981. Mon père travaille à l'ambassade du Kenya et suit des cours de droit en même temps. Ma mère fait des ménages. En 1987, mon père est frappé d'un AVC et perd son emploi. Lui qui bénéficiait d'une carte diplomatique, il perd simultanément ses papiers et ceux de la famille. Nous devenons « illégaux ».
C'est ici que débute l'Article XV. On vit grâce à l'aide sociale et le travail au noir de ma mère. Mon père se bat de bureau en bureau pour qu'on puisse rester en Belgique ; il y arrivera en y laissant sa santé, ses rêves et en s'accrochant à l'alcool.
A travers ce projet, j'ai voulu donner ma définition de l'Article XV sur base de mon histoire personnelle .
J'ai deux souvenirs d'enfance. Le premier remonte à notre aménagement dans une chambre à Woluwe Saint-Pierre, mon père, ma mère enceinte, ma grande sœur et moi. Le deuxième : un matin, la police nous remet un ordre de quitter le territoire. Mes parents sont absents. Ma sœur et moi recevons le document et gérons seuls une situation qui nous dépasse. Cet événement allait influencer le reste de ma vie. Il est au cœur d'un court-métrage que j'ai réalisé en marge de l'album : « La Lettre ». En travaillant sur ce film, j'ai replongé dans une période enfouie dans ma mémoire et qui sert de trame de fond au disque.
Matonge c'était l'Européen qui découvrait L'Afrique, Article XV c'est l'Africain qui découvre l'Europe.
Bruxelles 22 aout 1977, mon père arrive en Belgique et n'en repartira pas. Sa première nuit, il la passe à la belle étoile, personne n'étant là pour l'accueillir. Ma mère et ma sœur le rejoindront quelques mois plus tard à Schaerbeek qu'il surnomme Selembao (nom d'un quartier défavorisé de Kinshasa).
Papa was King of the Congo; Mama's looking for the mbongo (argent en Lingala)
Je suis née le 7 janvier 1981. Mon père travaille à l'ambassade du Kenya et suit des cours de droit en même temps. Ma mère fait des ménages. En 1987, mon père est frappé d'un AVC et perd son emploi. Lui qui bénéficiait d'une carte diplomatique, il perd simultanément ses papiers et ceux de la famille. Nous devenons « illégaux ».
C'est ici que débute l'Article XV. On vit grâce à l'aide sociale et le travail au noir de ma mère. Mon père se bat de bureau en bureau pour qu'on puisse rester en Belgique ; il y arrivera en y laissant sa santé, ses rêves et en s'accrochant à l'alcool.
A travers ce projet, j'ai voulu donner ma définition de l'Article XV sur base de mon histoire personnelle .
alix (a) dahm
Concerts passés
15
.05
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Badi Ndeka
BRASS - Centre Culturel de Forest - Forest
16
.12
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Badi Ndeka
Cenre culturel de Huy - Huy
11
.10
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