Atsugá

ATSUGÁ est une jeune musicienne danoise-bruxelloise qui incarne le désir d'une génération de rester connecter au corps, au vrai, au brut. Retrouver le fil de l'essentiel. Pieds nus. Peau qui goûte au vent. Sa musique cherche à soutenir cette quête de libre exploration de la magie de nos corps et de nos sens, d'édifier une relation à celui-ci où il peut devenir notre plus grand guide. Dans une société où notre attention est diluée, et où nos corps ne sont plus que mécanicité et regards absents, les chants d'ATSUGÁ jaillissent comme une ode au sauvage, un appel, à se souvenir, à oser la rencontre avec le profond mystère de la vie.

Danseuse et poétesse, elle s'est tournée en 2021 vers la musique, "car les mots sans chants sont comme des oiseaux sans ailes". En 2022, 13 chansons sont prêtes, et elle entame la réalisation d'un premier album auto-produit, "Astray", qui voit le jour en 2023. Elle suit alors son rêve et va partager ces chansons au plus près des gens : dans les rues, dans les cafés, dans les maisons de repos, dans les salons, et finalement dans des plus grandes salles telles que le Quatre-Quarts, la Ferme du Biérau, Le Lac, le festival La Nature. Une profonde envie de connaître mieux son "pays d'adoption" l'a poussé à aller jouer dans d'autres régions que sa ville d'enfance (Charleroi, Brabant-Wallon, Namur, Dinant, Liège, Beauraing, ...). Se produisant initialement en solo, elle est aujourd'hui accompagnée par d'autres musiciens (percussionniste, bassiste, flutiste).

Les racines nordiques d’ATSUGÁ infusent sa musique d’une puissance brute, tout en mêlant subtilement douceur et force, vulnérabilité et grâce. Elle s'inspire également des nombreuses traditions orales qu'elle a rencontré durant ces voyages, pour que la musique soit en soi une célébration des multiples facettes de la vie. S'inspirer de l'ancien pour créer du (re)nouveau. Les yeux dans les étoiles. Le céleste sur terre. Reliés.

Actuellement, ATSUGÁ travaille sur son prochain album, "Rouge Rivière", qu'elle écrit cette fois-ci en français. C'est une nouvelle aventure d'exploration rythmique et sonore, avec le souhait de se baser sur des instruments acoustiques et traditionnels (duduk, didgeridoo, tambour...).

"Rouge Rivière" a une dimension plus symbiotique que son premier album. Partant toujours de la magie du corps, ATSUGÁ se questionne : à quoi ressemblerait nos rencontres, si on fait de cette recherche intime et sensorielle une œuvre collective ? Aussi, elle invite davantage de collaboration artistique, en explorant notamment la polyphonie, réel hommage à la beauté du "ensemble". Chanter en se connectant à la clé de voûte.

"Rouge Rivière" est aussi un voyage poético-sensoriel cherchant à éveiller nos liens à la vitalité des éléments. La Terre et nos corps. La terre et ces nervures, ce magma qui brûle dans son centre, le cycle de l'eau qui s'écoule depuis les neiges vers les océans. Et comment notre corps est un écho à cet équilibre, l'écosystème de nos cellules, notre flux sanguin qui coule depuis un cœur qui pompe au rythme du monde.