Ad Libidom

A l'origine, il y a une chambre, un garçon, une fille, et un pacte: - «Â Ne jamais s'offrir l'un à l'autre pour créer ensemble une ode à ceux qui s'aiment » C'est de cette promesse scellée entre F et L un après midi de septembre 2016 dans un quartier plutôt tranquille de la capitale Belge qu'est née l'histoire d'Ad Libidom. La première étape fut celle des textes. Douze récits érotiques que la main de L couchât sur le papier durant les mois de septembre et d'Octobre de la même année. Puis, l'automne cédant sa place à l'hiver, l'écriture céda la sienne à la composition. Cette partie de la création fut menée par F et s'acheva au beau milieu de l'été 2018. Ce trimestre de conception musicale fut jalonné d'heures à n'en plus finir où F et L se retrouvaient dans la chambre du pacte initial pour créer les lignes vocales, les choeurs et s'accorder sur l'esthétique et l'arrangement des morceaux. C'est au cour de cette même période de quasi huis clos et d'intenses réflexions que les grandes lignes du projet se dessinèrent. Parmi celles-ci figurait l'envie de mêler d'autres artistes au projet afin d'étendre les regards et les savoirs faire autour de cette question de l'érotisme. Pour répondre à ce désir, ils firent d'abord appel à E (jeune plasticienne résidant à Glasgow) afin de réaliser douze courts métrages associés à leurs morceaux. Cette dernière débuta en juin 2017 avec la mise en image «Â d'Adèle », pièce importante du puzzle d'Ad Libidom puisque cette chanson marqua au moment de sa création un tournant majeur dans l'esthétique du projet . Puis le printemps se faisant de plus en plus estival, il sembla à F et L que le moment était venu de laisser de coter le tête à tête créatif pour entamer le jeu de groupe. Cette décision prise, ils débutèrent les répétions en Mai 2017 et pour ce faire furent rejoint par I à la basse, S au piano et violon et G à la batterie. Un mois plus tard, le groupe tout fraichement formé est programmé au «Â Rockerill » à Charleroi par le «Â Festivaleke ». La suite de l'histoire d'Ad Libidom n'est dès lors que fantasme...